Le chiffre 1




Le 1 n'a de sens qu'au plan divin. Au niveau humain, l'usage du 1 est fallacieux, illusoire et mensonger;  Seulement au niveau de Dieu, le 1 est juste. Quand l'homme le revendique pour soi, il est dans le chéqer, le mensonge. 

Les commentaires font remarquer que, dans le premier verset de la Torah, après cette ouverture sur le béit, 2, les lettres finales des trois premiers mots composent le mot vérité, éméte dont la guématria (1+4+4 en compte simple sans les zéros des dizaines) donne la somme de 9, tandis que le mot chéqér, mensonge, a pour guématria simple 6 (soit 3+1+2).

Quand on base tout l'ordre des lettres hébraïques sur le 2, cette justification absolue de la vérité du multiple est encore mise en valeur :
l'addition des lettres de tout l'alphabet par groupes de trois à partir de la lettre beit y forme alors toujours un total de 9 qui est le chiffre de la vérité, éméte (1+4+4 = 9). En effet, voici cette suite :

  • béit guimél dalét (2+3+4 = 9)
  • hé vav zayine (5+6+7 = 18 soit 8+1 = 9)
  • 'hét tét youd (8+9+10 = 27 soit 2+7 = 9)
  • kaf laméd mém (2+3+4 = 9)
  • noun samékh âyine (5+6+7 = 18 soit 8+1 = 9)
  • pé tsadé qof (8+9+1 = 18 soit 8+1 = 9)
  • réiche chine tav (2+3+4 = 9)

Par contre, si on commençait selon l'ordre alphabétique, à tout baser sur l'ordre du 1, à partir de la lettre aléf, l'addition des lettres par groupes de trois formerait toujours un total de 6 qui est le chiffre du mensonge, chéqér (3+1+2 = 6) :

  • aléf béit guimél (1+2+3 = 6)
  • dalét hé vav (4+5+6 = 15 soit 1+5 = 6)
  • zayine 'hét tét (7+8+9 = 24 soit 2+4 = 6)
  • youd kaf laméd (1+2+3 = 6)
  • mém noun samékh (4+5+6 = 15 soit 1+5 = 6)
  • âyine pé tsadé (7+8+9 = 24 soit 2+4 = 6)
  • qof réiche chine (1+2+3 = 6).


"Une fois a parlé Eloqim, deux fois cela je l'ai entendu, c'est que la force appartient à Eloqim".
  

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