Le Piyout Chalom Aléhem



Le Piyout Chalom Aléhem composé au 17 siècle, est inspiré de la Guémarra (chabbat 119b) :


 « Rav'Hisda dit au nom de rav Oukba : celui qui prie le soir de Chabbat et dit le passage de 'Vayéhoulou' est accompagné par deux anges qui posent leurs mains sur sa tête et disent : que tes fautes soient pardonnées ».


Ainsi en chantant 'Chalom Aléhem, nous déclarons que nous accueillons les anges, nous les bénissons et leur demandons de nous bénir.
Mais au fait, ont-ils vraiment besoin de notre bénédiction ?

La Guémara rapporte les propos de rabbi Yossi, fils de rabbi Yéhouda : deux anges accompagnent l'homme sur le chemin du retour de la synagogue.
L'un est un ange protecteur, l'autre,un accusateur.
Lorsque l'homme arrive chez lui et trouve les bougies allumées, la table de chabbat dressée et son lit fait,l'ange protecteur dit : qu’il en soit ainsi Chabbat prochain
L'ange accusateur n'a alors plus rien à dire et ne peut que s'associer à la prière du premier.
Pour bien souligner que les anges ne sont que les envoyés de Dieu, certains ajoutent le verset :
« car à ses anges, il a donné mission de te protéger dans toutes tes voies » et « Que le Seigneur protège tes allées et venues, désormais et durant l’éternité ! »

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