Impurete
Bien que la prophétie soit constitutive des principes de la Torah, plus aucun prophète ne peut prétendre, par toute voie d’oracle, à une quelconque révélation visant à interpréter la Loi de la Torah (Maïmonide).
En témoigne ce fameux passage du Talmud (Baba Metsi’a 59, b) qui rapporte une discussion au sujet d’un four fabriqué en tuiles découpées et liées avec du sable afin de savoir s’il est soumis aux règles de l’impureté.
R. Eliézer soutenait, à l’encontre des autres sages, que le four est pur.
Lorsque R. Eliézer constata qu’aucun de ses arguments ne fut pris en compte, il déclara : " Si j’ai raison, les Cieux l’approuveront ".
Une voix céleste se fit entendre : " Qu’avez vous à contester R. Eliézer, alors que la loi est comme lui dans tous les cas? ".
R. Josué rejeta formellement cette " voix des cieux " au nom du principe : elle, [la Torah] n’est pas dans les cieux (Deu. 30, 12).
En effet, puisque les autres sages se sont opposés à l’opinion de R. Eliézer, il convient de se fier à la majorité, comme il est dit : Au nom de la majorité pour infléchir le droit (Exode 23, 2).
Nous ne pouvons, par conséquent,tenir compte d’une voix céleste, pour fixer la Loi.
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