Zohar
"Malheur à celui qui croit que la Torah ne contient que des récits communs et des paroles ordinaires car, s’il en était ainsi, nous pourrions encore de notre temps composer une loi beaucoup plus admirable… Il est évident que dans chaque parole gît un mystère profond et les mondes inférieur et supérieur sont pesés sur la même balance (c'est-à-dire : mais tout ce qui vient d’en haut doit tout d’abord, pour devenir accessible, revêtir une enveloppe mortelle).
Les anges envoyés sur la terre n’ont-ils pas pu prendre des vêtements humains, autrement ce monde n’aurait pas pu les recevoir ? Comment alors la Sainte Torah, laquelle est tout entière destinée à notre usage, pourrait-elle se passer de vêtements ? Eh bien ! Les récits sont le vêtement… Il y a des hommes qui, lorsqu’ils voient un de leurs semblables bien vêtu, se contentent de cette vue et prennent le vêtement pour le corps. À plus forte raison ne recherchent-ils pas et n’apprécient-ils pas l’âme qui est encore supérieure au corps. Il en est ainsi pour la loi divine : les récits constituent son vêtement, la morale qui en ressort est son corps, enfin le sens caché, mystérieux est son âme… Les simples ne prennent garde qu’au vêtement et ne voient pas ce qui est en dessous. Ceux qui sont supérieurs cherchent le corps. Les sages et les initiés, au service du Roi d’en-haut, ne considèrent que l’âme qui est la racine de toute loi. De même aussi pour les choses d’en haut, il y a un vêtement, un corps et une âme. L’âme des choses est ce qui se rapporte au ciel"
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